lundi 16 mai 2011

Le toilettage/massage : comment faire ?

Je ne suis pas une professionnelle du massage équin, je vous renseigne ici sur ce que je pratique sur les chevaux que je manipule, me fiant à mon expérience et à mes lectures, il existe des techniques assez variées, basées sur différents courants... Pour ma part, je me base sur mes observations d'ostéopathes, un peu de shiatsu, Telligton jones et surtout mon ressenti, les réactions des chevaux.
Pour des connaissances plus approfondie consultez vous même des ouvrages, des professionnels.


Il ne s'agit pas ici de guérir physiquement un cheval, pour cela consultez, mais de lui faire du bien, de tisser des liens, de découvrir le cas échéant des endroits douloureux. Néanmoins, vous pouvez parvenir à soulager des tensions physiques (particulièrement musculaires) améliorer la circulation sanguine, améliorer le moral et parfois le comportement du cheval.


Je pars ici du principe que vous pouvez toucher votre cheval partout. Si ce n'est pas le cas, la séance de massage est à la fois le moment et absolument pas le moment de le travailler ! 
Je m'explique : le moment du massage est un moment détente pour le cheval (et pour vous) c'est un peu lui qui mène la danse, qui guide. En conséquence, si il explique qu'il ne veut pas que l'on touche un endroit en particulier, et bien on ne le touche pas. On peut (doit !) en revanche s'interroger du pourquoi, "il a toujours été comme ça" n'étant pas une réponse satisfaisante. D'un autre côté, le cheval détendu, mis en confiance peut se trouver plus conciliant à se laisser approcher ses zones plus délicates. Et d'ailleurs, lorsque l'on veut apprendre à un cheval à se laisser toucher partout, on commence toujours par manipuler les zones de bien être. En général, il vaut tout de même mieux faire appel à un professionnel, en particulier si vous manquez d'expérience : la première règle est de ne pas se mettre en danger !



Un massage se montre plus qu'il ne s'explique (je tâcherais de faire une vidéo) et différents chevaux ne vont pas avoir besoin du même type de massage : globalement, les chevaux à forte masse musculaire ont besoin de plus de pression que les chevaux plus sec ou moins en état, les chevaux nerveux, un rythme plus lent que les chevaux froids etc ...
Cela dit, ce n'est pas parce qu'un massage correspond un jour qu'il conviendra le lendemain. Il vous faut donc observer votre cheval, ses réactions, et voir en fonction si il faut passer vite, s'attarder un peu, stimuler, calmer etc ...
Il faut essayer de passer sur tout le corps, cela va des gencives (si on peut le faire sans se faire mordre) des oreilles, jusqu'à la queue et aux sabots (attention aux coups de pieds). Il faut s'attacher à être le plus symétrique possible. Suivez votre instinct et celui du cheval. ECOUTEZ LE ! C'est le moment ou jamais !

Vous devez être serein, avoir envie d'être avec votre cheval. Evitez les distractions, surtout au début, ce n'est pas le bon moment pour discuter avec les copains. Profitez du massage pour apprendre votre cheval.
 L'idéal pour un bon massage est environ une demi heure. Mais si vous avez moins de temps, ou si votre cheval n'est pas encore convaincu des bienfaits que cela procure ou manque de patience, vous pouvez vous contenter de la simple première exploration avant le massage. Vous pouvez aussi travailler jour après jour les différentes parties, en restant symétrique chaque jour (si vous travaillez l'encolure, travaillez à gauche et à droite ; si vous travaillez le dos, travaillez à gauche et à droite, idem pour ... tout). Je préfère tout de même éviter de "découper le cheval en morceaux" et je suis convaincue que dans ce cas, il faudra, au moins une fois par semaine, le masser dans son intégralité. La période préparatoire (voir dessous) peut être très rapide selon les chevaux et votre expérience, et le massage de tout le corps peut ne prendre que quelques minutes, avec un cheval facile. Néanmoins, ce même cheval facile, appréciera d'autant plus un vrai massage qui dure un peu, au moins une fois de temps en temps.


Avant le massage, (Pensez aussi à lui "dire bonjour" avant tout !) Observez, examinez, préparez : 
Passez une main légère sur l'ensemble du cheval pour repérer les zones chaudes, les zones froides, les creux (logiquement mous) et les bosses (dures), éventuellement les endroits chatouilleux etc. Avec les chevaux habitués, qui aiment le contact physique, et que vous connaissez bien, vous pouvez examiner des zones plus particulières du bout des doigts. 

Je vous avoue que connaissant bien ma jument, je zappe un peu cette partie, vérifiant tout de même les zones habituellement problématiques (dos, encolure), mais je poursuis mes observations au cours du massage lui même.


Pendant le massage, soyez à l'écoute :
NE JAMAIS FAIRE MAL ! Dans le doute, être le plus doux, aller le moins profond. 
Au cours du massage, sentez les muscles, les articulations ... suivez leur contour du bout des doigts, suivez la respiration du cheval. Vous même, respirez profondément et calmement ... Il faut que ce soit aussi un plaisir pour vous : passez un bon moment avec lui. Soyez timide, précautionneux lors des premiers massages si il le faut.
Bien souvent, le cheval met lui même la pression qu'il souhaite : je me suis trouvée un jour le poing sur l'encolure de ma jument qui s'appuyait fortement contre au niveau d'une cervicale qui la gênait. On notera que dans d'autre circonstance, un cheval qui pousse à l'encolure (généralement des entiers) le font dans un but de domination ; ici, cela n'a rien à voir !
Durant le massage, on réchauffera les zones froides, par application de la main, par friction, on pourra insister un peu plus longtemps et éventuellement aller à un rythme un peu plus rapide, plus stimulant. On passera rapidement sur les zones chaudes (on les effleure à peine si elle le sont beaucoup, si elle sont à la fois dures et chaudes : ce sont des points douloureux)
Sur les creux, on peut mettre de la pression et l'enlever lentement comme pour pomper. Sur les bosses, on "étale" plus doucement, on assouplie, on malaxe, dans le sens du muscle on ne s'attarde pas, pour ne pas irriter. 
Autant que possible, bien veiller à rester en équilibre sur vos deux pieds, les genoux légèrement fléchis, le dos droit (abdo en soutient) Si il doit y avoir un peu de pression, il ne faut pas mettre de la force, mais utiliser votre poids. Si le cheval est grand, ne pas hésiter à monter sur un marche pieds (bien stable ! Et en préparant le cheval à ce qu'il n'ait pas peur)
Ce doit être un plaisir pour le cheval, le décontracter, alors soyez le aussi ; écoutez-le, laissez le vous guider vers le type de massage qu'il apprécie. Un jour, il aura besoin de certaines choses, le lendemain d'autre...
Ne pas s'attarder sur les différents points : ça peut devenir irritant, voire faire mal (y compris plus tard) provoquer des inflammation. Il faut être le plus symétrique possible. 

Les techniques, que j'emploie :
Toujours garder le contact avec le cheval : une main masse, l'autre est posée en contact (Rq : on peut, par exemple, en mettant une pression sur les deux mains à plats et en les écartant l'une de l'autre, étirer la peau sur le muscle ; sur les membres, je masse aussi des deux mains en même temps) . 
On peut masser avec 
- la paume de la main : la main plus ou moins à plat, (jusqu'à en fait n'utiliser que le talon et la pulpe) ; 
- la pulpe des doigts, généralement en prenant appui du talon de la main ; 
- le bout des doigts, même un peu avec les ongles ! 
- les phalanges, doigts plus ou moins pliés jusqu'au poing. 
On peut faire :
- avec la paume, on peut faire des pressions, des mouvements circulaires, frictionner ; 
- avec les doigts, on peut faire des pressions, des mouvements circulaires, pincer la peau (pas pour faire mal ! ) gratter (y compris avec les ongles) ;
- avec les phalanges, on met plus de pression, on peut faire des mouvements circulaires, éventuellement frictionner.
Attention : on sent mieux avec la paume et avec la pulpe des doigts ! (et la paume procure un massage plus doux et moins profond que les phalanges !)

Généralement, le but est de simplement bouger la peau, parfois, ce n'est pas facile, la peau semble collée au muscle, et on sent qu'il faudrait mettre beaucoup de pression voir pincer fortement la peau pour la décoller, pour ma part, je ne vais pas si loin, tant pis si seul le poil bouge. Je tâche parfois cependant de décoller doucement la peau en pinçant délicatement, si c'est possible. On peut déplacer ce pincement de proche en proche, ne pas forcer, NE PAS FAIRE MAL. Au fil des séances, cependant, tout cela doit s'assouplir.

J'imagine des lignes qui suivent le corps du cheval, le long desquelles sont disposés des points tous les 5 à 15cm. Je vais de points en points pour masser (si par pression ou cercle), en faisant glisser ma main (pour garder le contact). A la fin des lignes, il peut être bon d'avoir un geste qui chasse, qui évacue, cela termine le mouvement (et selon certaines théorie un peu mystique, chasse "le mal"). Je cherche les contours des muscles, des articulations etc ...

Le massage
1) La tête : selon, on commence ou on finit par elle : ce peut être stressant pour le cheval, si il est inquiet on la fera quand il sera plus détendu, sinon, on peut commencer par elle. Voici comment je procède : je me mets dans le sens du cheval, la tête de celui-ci sur mon épaule, la main sur le chanfrein, sans le coincer. Je caresse la tête dans le sens du poil, sur le front et le chanfrein, sur le dessus des yeux. Je fais des petits cercles, du bout des doigts au coin interne et/ou externe des yeux, doucement, en essayant de bouger la peau : juste un cercle. Je remonte éventuellement jusqu'à la base des oreilles. Le mieux, pour des raisons de symétrie est de partager en notre épaule gauche et notre épaule droite. Je sors de sous la tête du cheval. 
Caresser les oreilles, dans le sens du poil, en les écartant sur les côtés. Ma jument aime particulièrement qu'on la gratte dans les oreilles. Pincer délicatement le contour des oreilles. Descendre le long des ganaches, gratter ou frotter l'auge, au niveau de la gorge, entre les ganaches, vous pouvez masser délicatement par des mouvements circulaires. Prendre les ganaches entre les doigts et enfoncer doucement les doigts dessous.
Prendre le menton dans la main, et le faire bouger doucement, vous pouvez aussi faire ça avec le bout du nez. Si c'est possible, vous pouvez aussi frotter un peu les barres et les gencives au dessus des incisives, toujours essayer de faire bouger la peau, faire plutôt des mouvements circulaires. On peut aussi pincer légèrement en prenant les lèvres entre ses doigts

2) l'avant main : si possible, commencer par la nuque, sinon, y revenir plus tard : dans le sens du poil, selon des lignes parallèles, le long du chignon, vers l'épaule et le long de l'épaule.  Sur toute l'encolure et l'épaule, sans oublier le dessous, le poitrail l'inter-ars etc... et descendre sur les membres. Pour les membres, des mouvements enveloppant avec la paume sont pas mal sinon, d'autres techniques sont bien aussi. Par friction horizontales ou verticales, faisant bouger la peau ou juste en "grattant" de la main, de la même manière que pour les antérieurs, je finis par des pressions de la pulpe des doigts sur la couronne et les glomes.

3) Le corps et l'arrière-main : parallèle à la ligne du dessus par pression douce des paumes, du bout des doigts avec la pulpe et / ou en faisant des cercles qui font bouger la peau. On peut aussi partir de la nuque ... Donc : avant le garrot, le garrot, le dos, les reins, la croupe, la fesse, le pli de la fesse ; deuxième ligne (et troisième), un peu plus bas, pour ma part, je commence derrière l'épaule, les côtes, les cuisses ect... Encore une ligne au niveau des ars et sur les côtés du ventre, sur la ligne médiane (la ligne du nombril) jusqu'au fourreau (faire de chaque côtés du fourreau)
Les postérieurs, je fais les parties charnues de la jambe de la même manière que le corps (paume ou doigt etc...) et à partir du jarret, je pratique comme pour les antérieurs.

4) la queue : la soulever délicatement et faire jouer en l'arrondissant chaque vertèbres en étirant délicatement, comme pour les écarter les unes des autres.

Pour finir
On refait un léger balayage du corps, on en profite pour constater que le cheval est physiquement plus détendu (température plus uniforme, les muscles sont relâchés). La lèvre inférieure est relâchée, la tête est basse, l'encolure allongée...

Rq 1 : on peut introduire aussi quelques mouvement de stretching et étirements.
Rq 2 : le massage peut être orienté de manière à être plutôt stimulant ou plutôt calmant.
Rq 3 : important : si votre cheval montre souvent des zones froides ou chaudes, des muscles très contracté, des douleurs etc ... Il a très probablement besoin qu'un professionnel (véto ou ostéo etc...) s'en mêle !


J'ai essayé d'être la plus exhaustive possible, mais j'ai pu faire des oublies, et je ne sais pas tout ! Même si c'est la première fois que je l'écris, je vous invite, si vous avez des remarques, des questions à répondre à ce message, aussi bien qu'aux précédents.
Suivez votre instinct, mais ne faites pas au hasard, soyez imaginatif, mais veillez à ne jamais faire mal.

mercredi 11 mai 2011

L'importance du toilettage

Un tournant dans ma perception des rapports aux chevaux, pas franchement. Plutôt une précision dans l'orientation de mes techniques de travail.
Le cheval n'est pas vraiment un animal tactile : bien sûr, le toilettage mutuel est très important chez les équidés, mais ils n'y consacrent sommes toutes qu'un temps assez court, les relations d'amitiés se manifestant plus dans la proximité. Et si il est primordial que tout cheval doit accepter (apprendre à) d'être touché absolument partout,  j'insiste très souvent sur le fait que le cheval n'est généralement pas un animal câlin, comme peut l'être le chien.
La communication équine est essentiellement posturale, la majorité des interactions passent par la gestuelle. La communication humaine est essentiellement verbale : nous parlons. Aussi, il semble assez naturel, dans nos rapports aux chevaux, d'utiliser ces deux moyens que sont la posture et la voix.
Globalement, nos rapports physiques avec les chevaux se limitent au pansage, en en profitant pour vérifier l'intégrité physique de notre compagnons ou en lui faisant des gratouilles aux endroits qu'il aime plus particulièrement, et parfois, en tout cas en ce qui me concerne, des massages et des manipulations visant à décontracter les masses musculaires ou en faisant faire des manipulations de types ostéopathiques.

Mais voilà : j'ai rencontré deux chevaux (dont l'un malheureusement seulement à distance, et dans un état apparemment très grave) souffrant d'une grande détresse (les termes du genre "état dépressif" sont plutôt réservés au domaine médical ou ici vétérinaire) La solution trouvée pour remédier à la tristesse de ces deux chevaux à été le contact physique, le toilettage.
J'ai tout d'abord rencontré J.J. une jument trotteuse, prostrée dans le fond de son box, montrant le maximum de blanc d'oeil, refusant le contact visuel et évidemment de se laisser approcher en menaçant vaguement. Son état physique reflétait bien son état mental.
Je suis restée longuement à la porte du box, approchant, reculant, parlant aux propriétaires, expliquant. Au bout d'un moment, la jument ne croyait plus du tout à ses menaces, se rassurait, j'ai donc établit le contact physique et mano-nasal...
Ce n'était pas une jument sauvage, donc dès qu'elle a eu compris que je souhaitais juste m'approcher d'elle et ne rien lui demander, ne rien lui prendre, elle est devenue facile. Méfiante, mais facile.
Physiquement, elle était extrêmement contractée, probablement douloureusement même. J'ai donc entamé des massages et ai montré à sa jeune propriétaire comment les pratiquer. J'ai aussi travaillé sur l'acceptation de la main sur tout le corps car elle l'acceptait mal.
Intuitivement, par expérience aussi bien sûr, je savais qu'il fallait abondemment caresser cette jument afin de lui montrer qu'elle pouvait se détendre au contact humain. En fait, il se passe plus que cela, mais j'y reviendrait.
La séance suivante, je retrouvais J.J. et sa propriétaire en bonne harmonie, le regard de la jument s'était amélioré de manière très significative, elle était même presque calme... Bien sûr, il n'y avait pas que les massages dans mes recommandations, mais c'était bien le centre de la solution.

Rapidement après, on me contacte, de très loin donc je ne verrais jamais le cheval en question, pour QH souffrant de troubles du comportement graves, le mettant même en danger physique. Sans voir le cheval, je me trouvais démunie : les recommandations habituelles (compagnon, alimentation, liberté etc...) visant à améliorer le bien être de ce cheval étaient insuffisantes ou impossibles à mettre en place car augmentant la possibilité que ce cheval se mette en danger. Marylise Pompignac-Poisson, une de mes formatrices (dont voici le site : http://psychologie.voila.net ) me recommande après que l'ai eu consultée, le grooming c'est-à-dire le toilettage. Que je me suis sentie bête de n'y avoir pensé !
Le but du toilettage, de CE toilettage, n'est pas de rendre propre... Il faudrait trouver un autre mot d'ailleurs, "toilettage" prête à confusion*... Le but est que l'individu toiletté se sente bien. Et cela fonctionne à plusieurs niveau, de plusieurs manière. Mais la base reste la même : le sentir bien, permettre de retrouver des sensations enfantines, la sensation de sécurité.

En ce qui concerne QH, il souffre de dépendance (exactement comme un fumeur, un alcoolique, un drogué : le tic est une drogue et agit au niveau physiologique comme tel). Il a été supposé étant donné son comportement (autre que les tic eux même) qu'il y avait d'importantes possibilités pour qu'il ait vécu un mauvais sevrage et/ou un débourrage brutal (débourrage brutal ne signifie pas forcément cheval battu !) Le toilettage, les massages, servent à lui procurer un contact chaleureux, rassurant, lui permettant d'exister pour lui et lui seul et non pas en fonction des demandes qu'on lui fait, non pas en fonction de ce qu'il donne. Lui permettre de retrouver la sérénité du poulain sous la mère.
En ce qui concerne J.J. même si l'on retrouve les éléments précédents, il s'agit de lui donner confiance en l'homme, de lui faire aimer l'homme (le terme "aimer" n'est pas très adapté, il est un peu anthropomorphique, on parle plutôt d' "attachement" chez les animaux, mais je n'ai pas peur de l'anthropomorphisme :p ). Il s'agit aussi de lui permettre de se sentir bien dans son corps, qu'elle prenne confiance en elle. La rendre sereine, facile.
Pour ma jument, c'est autre chose, elle ne souffre pas de trouble du comportement, mais c'est une jument qui a tendance aux contractures musculaires et à se retenir. En ce qui la concerne, les massages, mais aussi des manipulations de type stretching se montrent, pour le moment particulièrement efficaces...
Pour cet autre, les massages auront pour but plus précis de le reconnecter à son corps et à son environnement.

Alors, je me suis tournée de manière plus assidue vers Telligton-Jones. Ses points de vue confirment mes impressions sur les bienfaits que peuvent produire les massages et autre manipulation. Sa "méthode" semble s'inspirer du Shiastu pour une grande part, technique de soin à laquelle je m'étais déjà intéressée.

Tout cela se recoupe et me pousse à vous conseiller de masser, caresser vos chevaux, manipulez-les pour eux, pour leur faire du bien. Choisissez une méthode, plusieurs, aucune en particulier mais faites cela en les écoutant : ils vous diront ce qui leur fait du bien !

Vous pouvez aussi regarder ici : travailler-la-relation-homme-cheval et ici : soins aux chevaux
* En cherchant un autre terme plus précis mais compréhensible que "toilettage", je suis tombée sur ce site je ne l'ai pas encore regardé, donc je n'ai aucune opinion, si ce n'est que le toilettage, les massages, sont bienvenus chez tous...