mercredi 22 juin 2011

Saumur, le Printemps de Ecuyers 2011 : les Lipizzans à l'honneur

Cette année, le Cadre Noir, recevait l'Ecole Espagnole de Vienne, à mes yeux l'Ecole la plus prestigieuse. Plus qu'une Ecole d'ailleurs, c'est un conservatoire, dont les manières équestres – à quelques détails près, j'y reviendrais – me semblent être celles que tout cavalier se doit de respecter.
Lors des reprises, les chevaux viennois se montrent calmes et disponibles, vifs et plein de rondeurs, avec un bel abaissement des hanches, caractéristique du vrai rassemblé.
Nous nous offrons donc, mon Chéri et moi, d'excellentes places pour assister au spectacle, le dimanche 12 juin.
Regardant le programme, je suis déçue de constater que de l'Ecole de Vienne nous ne verrons qu'une présentation aux longues rênes et un attelage.
Est présente aussi l'association Française du Lipizzan avec des étalons et des juments suitées.


J'aime faire de la photo, je réussis parfois même de beaux clichés. La photo équestre est un art difficile, en tout cas, pour moi : soit l'objet de notre attention est en perpétuel mouvement, rapide, présentant des postures particulièrement élégantes ou intéressantes mais qui ne durent pas et sont difficiles à viser et mettre au point, soit il est en train de brouter, et les clichés deviennent extrêmement monotones ! Avec le cheval monté, les mouvements ont au moins le mérite d'être un peu plus prévisibles, mais les difficultés liées à l'ouverture, la vitesse d'obturation etc amène les appareils commun, dont mon bridge, à faire de nombreux clichés flous et / ou trop sombre surtout lorsque cela se passe en intérieur. Mais tout de même on peut parvenir à des résultats, qui si ils sont loin de ceux des bons photographes (souvent équipés de matériel professionnel) restent honorables.
Ici, les conditions n'étaient évidemment pas des meilleures, à cause de la faible luminosité, mais j'étais particulièrement bien placée : au premier rang ! J'ai alors quelques images que j'ai envie de partager : certaines pour ce qu'elles montrent tout simplement et pour les commentaires qu'elles m'inspirent, d'autre parce qu'elles me plaisent d'un point de vue photographique.


Première photo :
 L'Ecuyer en Chef, le Colonel Faure et l'écuyer Viennois, Herbert Seilberl (Première remarque : son nom a été particulièrement difficile à retrouver, j'ai du reprendre la bande vidéo fournie par Equidiawatch ! Je trouve qu'il aurait été plus correct de le mentionner dans le programme ! ) Il monte sûrement, et en tout cas, mènera aux longues rênes Siglavy Théodora. Je ne parviens pas à trouver le nom du cheval de l'Ecuyer en chef. Je le regrette car ce cheval a trois particularité … dont deux m'ont donné envie de lui tirer le portrait, sans succès. La première particularité est inhérente à son statut de cheval de l'Ecuyer en chef : il va au pas d'école : le pas est lent (on dit « écouté ») développé, avec une belle élévation des épaules.
Les deux autres particularités sont qu'il semble être oreillard et qu'il tire régulièrement la langue. Oreillard, c'est-à-dire qu'il porte les oreilles, qu'il a longues, tombant légèrement et sur les côtés. Il a, malgré cela, une belle tête expressive et intelligente.


La photo suivante est sombre et les chevaux sont de dos. J'aurais pu l’éclaircir, les chevaux auraient alors été mieux visibles, mais l'ambiance n'aurait pas été la même. J'aime cette ligne sombre qui se dirige vers la lumière, guidée par un cheval blanc.







Le tableau suivant présente un cheval d'obstacle, il y en aura beaucoup... L'obstacle n'est pas vraiment ma discipline équestre préférée, mais je trouve ça agréable à regarder, et surtout à photographier : viser, mettre au point et attendre le moment de déclencher, un vrai jeu de réflexes ! Contrairement à Vienne, Saumur n'est pas un conservatoire d'art équestre, mais une école inscrite dans le temps. L'obstacle fait donc largement parti de ce qu'elle a à montrer.
Ce tableau est vraiment réussi : des écuyers arrivent dans un trot cadencé (sur leurs pieds, pas à cheval), par paire, portant des barres, et se placent en piste selon un parcours d'obstacle, c'est vraiment joli à voir.
Pour moi, c'est l'occasion de jouer avec mon appareil :




















Ce sont des clichés dont je suis plutôt contente et que je me suis bien amusées à prendre.
(à suivre)

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