vendredi 1 avril 2011

Journal d'un débourrage (S37 du 31mars : de la patience)

Lorsque j'arrive, la carrière est prise par les deux hongres (le nouveau venu, et le frère de Tadja). Ne voulant pas provoquer de désordre, j'attends un peu, puis vais commencer le travail de la pouliche dans le pré : pas besoin de carrière pour prendre des pieds ! La progression continue, et je peux curer les quatre pieds.

Nous nous rendons au bord de la carrière, et là, j'attends en faisant le pansage et en installant le surfaix, que les hongres aient fini de travailler.
Cela n'est pas anodain : en fait, je profite de l'occasion pour travailler la patience de Tadja : la pouliche se montre exemplaire : pendant que j'étudie comment installer les étriers sur le surfaix (je n'ai pas de selle) elle se tient tranquillement, en regardant les chevaux montés. Très bien !

Je reprends le travail d'étirement et d'assouplissement en longe. J'insiste un peu plus sur le travail d'incurvation. L'ensemble du travail est très positif ! Et puis, Tadja à décider de travailler seule : pour mieux sentir un crottin, elle fait un superbe arrêt avec joli report depoids sur les hanches, tête basse, suivi d'un reculer actif, toujours tête basse, faisant ainsi fonctionner toute sa colonne ! :D
Elle se montre toujours très raide à droite.

Je mets ensuite les étriers en place (sur lesquels j'ai mis une épaisseur pour que l'acier ne lui fasse pas mal)
J'apprécie beaucoup les réactions de Tadja quand quelque chose d'inhabituel survient : son réflexe est souvent de s'arrêter.

La séance de montoir de la veille ayant été un peu longue, on fait très court ce soir, mais on progresse !

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